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Les annales du DDEEAS |
ÉPREUVE ÉCRITE DE LÉGISLATION, ADMINISTRATION ET COMPTABILITÉ.
Références
1989 : Droit
administratif. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité privée. |
Références
1991 : Droit
administratif. Réglementation
des affaires sociales. Comptabilité publique |
Références
1992 : Droit
du travail. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité privée. |
Références
1993 : Droit
du travail. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité privée. |
Références
1994 : Droit
du travail. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité privée. |
Références
1995 : Réglementation
de l'éducation nationale. Réglementation
des affaires sociales. Comptabilité privée. |
Références
1996 : Droit
administratif. Réglementation
des affaires sociales. Comptabilité publique. |
Références
1997 : Droit
du travail. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité privée. |
Références
1999 : Droit
du travail. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité publique. |
Références
2000 : Droit
administratif. Réglementation
des affaires sociales. ? |
Références
2002 : Droit
administratif. Réglementation
de l'éducation nationale. Comptabilité privée. |
Droit
du travail. Réglementation
des affaires sociales. Comptabilité publique. |
Références 2004 : disponibles avec le corrigé contre un chèque de 500 € à l'ordre du webmaster, on peut aussi payer en liquide ! |
Différenciez
déconcentration et décentralisation en vous appuyant sur quelques
exemples.
Pourquoi
peut-on dire que la France est un état de droit ?
Les
modalités de contrôle de l'exécution du service public au sein du ministère
de l'éducation nationale.
Quelles
sont les caractéristiques essentielles de la décentralisation appliquée
à l'éducation nationale ? Vous définirez rapidement décentralisation
technique et décentralisation territoriale.
Les
actes administratifs des établissements publics locaux d'enseignement.
Concernant
les actes des EPLE, vous préciserez brièvement le rôle respectif du contrôle
hiérarchique et du contrôle de tutelle.
Indiquez
dans le cadre de la décentralisation territoriale les traits principaux
dans la répartition des compétences entre l’état et les collectivités
locales.
En
vous appuyant sur quelques exemples, exposez la différence entre déconcentration
et décentralisation administrative.
Les
modalités de contrôle de l'exécution du service public au sein du ministère
de l'éducation nationale.
La
responsabilité administrative, civile et pénale des membres de l'éducation
nationale.
Pourquoi
peut-on dire que l'administrateur est en France soumis au droit ?
En
quoi l'administration vous paraît-elle soumise au droit ?
(Le
respect de la hiérarchie des normes, les différentes formes d'illégalité, sa
compétence liée et les limites de son pouvoir discrétionnaire)
La
responsabilité administrative pour faute :
Son
fondement :
Faute
personnelle et faute de service
Le
cumul possible des responsabilités
Sa
mise en oeuvre :
La
juridiction compétente
La
réparation
Vous
définirez, dans ses aspects essentiels, la notion de service public.
Vous
en décrirez les trois grands principes.
L’établissement
public administratif :
Ses
principales caractéristiques.
Une
illustration : l'établissement public local d'enseignement (EPLE)
La
décentralisation mise en oeuvre en France :
Dans
les grandes lignes, vous aborderez :
La
plus grande autonomie des collectivités territoriales (contrôle allégé,
principes régissant la répartition des compétences)
Le
maintien des importantes prérogatives des autorités administratives de l'état
(illustrer avec le rôle du ministre, du préfet et de leurs services)
Les
perspectives d'évolution.
Comment
caractérisez vous la décentralisation en France ?
(Définition,
l'autonomie des collectivités territoriales, le contrôle de l'état, les
grands principes de répartition de compétences, perspectives possibles).
L'établissement
médico-éducatif de statut privé que vous dirigez doit subitement faire face
à une grève d'une partie du personnel. Cette situation rend le fonctionnement
de l'établissement d'autant plus difficile en raison de l'absence pour maladie
de quelques autres salariés. Vous envisagez de faire face à la situation en
remplaçant les personnels manquants par des salariés recrutés dans le cadre
de contrats à durée déterminée ou de contrats de travail temporaire.
Est-ce
possible ?
Vous
exposerez à cette occasion, les cas de recours à ces deux catégories de
contrats.
La
représentation du personnel dans une entreprise et ses particularités dans le
secteur médico éducatif.
Le
licenciement individuel du salarié en contrat de travail à durée indéterminée.
La
représentativité syndicale : définition, applications.
Que
penser de la clause d'un contrat de travail ainsi rédigé :
Période
d'essai :
Votre
période d'essai est fixée à un mois ; elle pourra être renouvelée pour une
période identique.
Effectuer
vos commentaires, compte tenu de l'article 13 bis de la convention collective du
15 mars 1966 :
Article
13 bis - période d'essai
La
période d'essai sera d'une durée d'un mois, sauf dispositions particulières
pour le personnel cadre. Pendant la période d'essai, les deux parties peuvent
se séparer à tout moment sans préavis ni indemnité. À la fin de la période
d'essai, la notification de confirmation dans l'emploi et son acceptation par
l'intéressé valent contrats à durée indéterminée.
(Tel
que modifié par l'avenant nº 73 du 20 octobre 1974)
Commentaires
ajoutés pour l'entraînement :
Vous
veillerez tout d'abord à définir l'objet d'une période d'essai.
Vous
indiquerez ensuite la forme prescrite pour qu'une telle clause figure à un
contrat.
Une
telle clause vous paraît-elle, en outre, compatible avec l'article 13 bis de la
convention collective du 15 mars 1966 ainsi rédigé :….
Vous
envisagerez, enfin, les conséquences d'une rupture du contrat, à l'initiative
de l'employeur, qui interviendrait au cours de la période d'essai initialement
prévu, d'une part, au cours d'un renouvellement que déciderait l'employeur,
d'autre part. Vous appuierez votre réponse, dans cette dernière hypothèse,
sur les articles correspondants du code du travail.
M.
X.,
Nous
vous confirmons ci-après les conditions de votre engagement temporaire dans
notre entreprise à compter du 1er février 2000.
Objet
:
Vous
remplacerez un éducateur absent provisoirement.
Durée
:
Cet
engagement est fait pour une durée de cinq mois. Il se terminera le 30 juin
2000.
Période
d'essai la première période de trois semaines de cet engagement constituera
une période d'essai pendant laquelle chacun de nous pourra rompre le présent
engagement à tout moment, sans indemnité.
Rémunération
:
Vous
exercerez les fonctions d'éducateur au coefficient... Vos appointements
mensuels bruts, correspondant à un horaire hebdomadaire de..., seront de... F.
Vous
voudrez bien nous retourner un exemplaire de la présente lettre avec mention écrite
de votre main « lue et approuvée », daté et signé.
M.
X. a reçu cette lettre une semaine après son entrée en fonction. Il s'est vu
remercier, suite à un différend avec son employeur le 3 mai 2000.
En
vous appuyant avec précision sur les articles du code du travail, vous
analyserez le contenu de ce contrat de travail et préciserez, point par point,
s'il est conforme aux dispositions en vigueur.
Vous
rappellerez quelle est la condition de forme essentielle que doit revêtir un
tel contrat et la procédure de transmission qui doit être respectée.
Quels
sont les droits du salarié en dépit de la rupture anticipée du contrat en
cause ?
M.
X., éducateur spécialisé, a été recruté par l'IME Y.... Dans le cadre d'un
contrat de travail à durée indéterminée à temps partiel. L'établissement
en cause applique la convention collective du 15 mars 1966. L'horaire
hebdomadaire que ce salarié doit effectuer aux termes de son contrat est de 24
heures.
En
vous appuyant sur le code du travail et les dispositions conventionnelles
applicables ici reproduites : documents nº 1, numéro deux et nº 3.
Vous
préciserez quelles sont les conditions de forme et de contenu que doit
respecter ce contrat.
La
période d'essai de ce salarié ayant été fixé à deux mois, vous
examinerez la validité de la disposition contractuelle en cause.
Les
heures complémentaires que ce salarié est censé effectuer au-delà de son
horaire hebdomadaire étant fixées par le contrat à neuf heures par
semaine, vous préciserez si cette disposition est valide.
Le
délai de prévenance fixé par le contrat prévoit que M. X. sera informé
deux jours ouvrés au minimum avant d'exécuter des heures complémentaires.
Vous indiquerez si ce délai est conforme.
Vous
préciserez, enfin, quels sont les droits de ce salarié dans l'hypothèse où
il solliciterait de son employeur un emploi à temps complet.
Documents
nº 1 :
Convention
collective du 15 mars 1966, article 13 bis : période d'essai.
La
période d'essai sera d'une durée d'un mois sauf dispositions particulières
pour le personnel cadre.
Pendant
la période d'essai, les deux parties peuvent se séparer à tout moment sans préavis
ni indemnités.
À
la fin de la période d'essai, la notification de confirmation dans l'emploi et
son acceptation par l'intéressé valent contrat à durée indéterminée.
Documents
nº 2 :
Convention
collective nationale étendue du 1er avril 1999, article 15.1 : heures complémentaires
:
afin
d'assurer le bon fonctionnement des entreprises relevant du présent accord, et
conformément au nouvel article L. 212-4-4 du code du travail, issu de la loi du
13 juin 1998, le volume d'heures complémentaires et portez à 1/3 de la durée
prévue au contrat.
Documents
nº 3 :
Convention
collective nationale étendue du 1er avril 1999, article 15.2 : délai de prévenance
:
La
modification éventuelle de la répartition de la durée du travail préalablement
déterminée doit être notifiée au salarié au moins sept jours calendaires
avant la date à laquelle la modification doit intervenir.
En
cas d'urgence, le délai fixé à l'alinéa précédent peut être réduit après
consultation des instances représentatives du personnel, sans être inférieur
à trois jours ouvrés.
Sujet :
Références 2003 :
Quels
services du secteur médico éducatif permettent d'apporter un soutien à l'intégration
scolaire ?
Après
les avoir énuméré, vous présenterez celui d'entre eux qui vous semblent le
plus pertinent à l'égard d'un enfant de dix ans, handicapés moteurs.
Par
quels textes l'organisation le fonctionnement de ce service sont-ils définis ?
Quelles
sont ses caractéristiques essentielles sur le plan de son statut et de la
composition de l'équipe ?
Quels
sont, en son sein, les responsables de son fonctionnement ?
Quels
documents devront être établis pour engager concrètement l'intégration
scolaire de cet enfant ?
Vous
présenterez de manière succincte les éléments essentiels de la rénovation
des annexes 24 au décret 56-284 du 9 mars 1956 modifiés.
Une
association à but non lucratif envisage de recruter une personne, salariée de
droit privé, à qui elle confiera la direction générale d'un institut médico
éducatif.
Quelles
sont les exigences réglementaires opposables aux candidats, sur les plans
physique, moral et professionnel ? Sur quel texte précis fondez vous votre réponse
?
Quelles
seront pour la personne retenue :
Le
mode de recrutement et de nomination,
Le
statut,
Les
références en matière de rémunération ?
Quelles
orientations éducatives et thérapeutiques peut-on envisager à l'égard d'un
jeune garçon de douze ans manifestant des troubles du comportement ?
En
écartant la prise en charge de type hospitalier qui ne s'imposerait pas ici,
vous retiendrez deux hypothèses permettant la poursuite de la scolarité et un
accompagnement thérapeutique.
Quelles
procédures doivent être suivies pour obtenir l'admission dans les structures
que vous retenez ainsi que l'éventuel financement spécifique ?
L’aide
sociale à l'enfance.
Vous
présenterez brièvement les caractéristiques essentielles de ce service sur
les points suivants :
Son
statut,
L’autorité
compétente pour son organisation et son fonctionnement,
Son
financement,
La
population pouvant bénéficier de son action. Sur ce dernier point vous
vous en tiendrez à une définition générale.
Vous
donnerez un exemple de structures susceptibles d'offrir éducation et hébergement
à un mineur pris en charge par le service d'aide sociale à l'enfance. En
fonction du statut de établissement que vous aurez choisi, qui peut en assurer
la direction ?
Quelles
sont les modalités d'enseignement possibles pour les jeunes qui y sont
accueillis ?
Rôle
des commissions en vue de l'intégration.
Comment
les commissions peuvent-elles favoriser l'intégration des enfants et
adolescents dans le milieu scolaire ?
Les
parents d'un enfant handicapé accueilli en IME doivent être associés autant
que possibles à la définition d'une prise en charge éducative pour cet
enfant.
Trois
aspects sont à distinguer :
La
décision d'orientation,
Les
modalités d'accueil et de suivi,
La
participation aux instances de concertation de l'établissement.
Vous
exposerez en quoi la réglementation en vigueur favorise l'implication de ces
parents dans ces trois domaines.
Il
existe différents services permettant d’accompagner l’intégration
scolaire, placés sous la tutelle du ministère en charge des affaires sociales.
Vous
présenterez ces différents services (à l'exclusion des CAMSP et des CMPP) en
précisant :
Les
textes qui réglementent leur création et leur fonctionnement ;
Les
populations suivies par chacun d'entre eux ;
Les
caractéristiques essentielles de leur fonctionnement (personnel, modalités
d'actions, financement).
un
titulaire du DDEEAS peut se voir confier la direction générale d'un institut médico
éducatif prenant en charge des enfants ou adolescents présentant des déficiences
intellectuelles et disposant d'une section pour l'accueil des enfants
polyhandicapés.
En
vous référant explicitement aux textes qui réglementent ce type d'établissement,
vous indiquerez très précisément :
Selon
quelles procédures les enfants et adolescents y sont accueillis ;
De
quels personnels est constituée l'équipe pluridisciplinaire ;
Quels
sont, en outre les personnels spécifiques pour l'accueil des enfants
polyhandicapés ;
Quelles
sections il peut comporter et quels services peuvent y être organisée ;
Quels
services peuvent y être rattachée ?
Quelles
sont les modalités qui permettent un accueil et une prise en charge
individualisée des enfants et adolescents.
Quels
éléments réglementaires servent de fondement à son fonctionnement tant
du point de vue de l'accueil des enfants et adolescents que de la
concertation avec les familles ?
Sujet
Références 2003 : entraînement.
Chargé
d'une section d'éducation spécialisée, annexée à un collège, vous voulez
modifier l'une des options proposées aux élèves pour leur formation
professionnelle.
Quelles
démarches entreprenez-vous à votre niveau ?
Quelles
seront les étapes suivantes du processus ?
Précisé
sur quel texte officiel vous appuyait.
Directeur
adjoint responsable de la SEGPA d'un collège, vous envisagez à la demande d'un
IME, d'intégrer à temps partiel un jeune adolescent.
Définissez
les grands axes d'une politique intégrative que vous développeriez devant l'équipe
pédagogique.
Dans
le cas précis qui vous est soumis, comment procéderiez-vous pour mettre en
oeuvre cette intégration ?
Comparez
à l'aide des textes réglementaires, la composition et les compétences du
conseil d'école et du conseil d'administration du collège.
Quel
est le rôle d'un directeur adjoint responsable de SEGPA au sein du conseil
d'administration du collège ?
Directeur
adjoint chargé de la section d'enseignement général et professionnel adapté
d'un collège, vous élaborez en concertation avec l'équipe d'enseignants un
projet pédagogique afin de mettre en oeuvre les grandes orientations définissant
les enseignements généraux et professionnels adaptés.
Citez
les textes législatifs et réglementaires sur lesquels vous vous appuyez et répondez
aux questions suivantes :
Quels
objectifs vous fixez-vous ? (Organisation des cursus, préparation de la sortie
des élèves).
Quels
moyens et procédures prévoyez-vous de mettre en oeuvre ?
Précisez
:
Les
principes,
Les
formes,
Les
moyens,
de
l'intégration scolaire des jeunes handicapés.
Vous
vous appuierez pour ce faire, sur les textes législatifs et réglementaires en
vigueur.
Une
association à but non lucratif envisage de confier la direction générale d'un
institut médico éducatif à un fonctionnaire du ministère éducation
national.
Quelles
sont les dispositions préalables qui doivent être prises pour envisager cette
opération ?
Quelles
sont les conditions que doit remplir ce fonctionnaire, compte tenu de la nature
de l'emploi ?
En
précisant le cadre réglementaire qui les fixe, vous indiquerez quelles sont
dans ce cas :
le
mode de recrutement et de nomination,
le
statut,
Quel
est le principe essentiel qui doit être retenu pour sa rémunération ?
Les
SEGPA des collèges se doivent d'organiser des parcours individualisés pour
faciliter l'insertion sociale et professionnelle des élèves.
Quelles
sont les dispositions législatives et réglementaires de référence dans
lesquelles s'inscrit leur mission spécifique ?
Quels
sont les axes essentiels du travail à conduire en ce domaine par l'équipe de
la SEGPA sous l'impulsion du directeur adjoint ?
Commentaires
ajoutés en entraînement références 2000.
Par
quelles actions cette mission peut-t-elle se traduire pour l'équipe de la SEGPA
sous l'impulsion du directeur adjoint ?
Vous
distinguerez à cet égard ce qui relève, d'une part, du suivi individualisé
des élèves et, d'autre part, ce qui a trait à l'organisation de la SEGPA.
Directeur
adjoint chargé de la SEGPA d'un collège, vous élaborez en concertation avec
l'équipe d'enseignants un projet pédagogique afin de mettre en oeuvre les
orientations les plus récentes des textes de 1996 et 1998 concernant les
enseignements généraux et professionnels adaptés dans le second degré.
Quels
objectifs vous fixez-vous (organisation des cursus, préparation de la sortie
des élèves...) ?
Quels
moyens et procédures prévoyez-vous de mettre en oeuvre (organisation des
services d'enseignement, relations avec les partenaires...) ?
Un
jeune élève handicapé susceptible d'être accueilli en UPI à sa sortie de
CLIS 1 fait l'objet d'un dossier en vue de son orientation.
En
vous appuyant sur les textes législatifs et réglementaires de référence,
vous préciserez :
Les
instances compétentes ;
Les
différentes phases de la procédure d'orientation ;
Les
outils à mettre en oeuvre ;
La
place et le rôle de la famille ;
Les
partenaires concernés et leur rôle.
Un
élève de CM1, âgé de 12 ans, présente des difficultés scolaires graves et
persistantes que l'intervention du RASED n'a pas permis de résoudre. Toutefois
il ne relève pas du retard mental léger tel que défini dans la nomenclature
de l'OMS figurant à l'arrêté du 9 janvier 1989.
En
vous appuyant sur des références précises aux textes législatifs et réglementaires
en vigueur :
1.
Vous préciserez quelle(s) solution(s) on peut envisager pour la
poursuite de son parcours scolaire en argumentant votre réponse ;
2.
Vous préciserez ensuite quelles sont les différentes étapes de la procédure
d'orientation à mettre en oeuvre en retenant les aspects suivants :
La
où les instances compétentes,
Leur
saisine,
Les
différentes phases de la procédure d'orientation,
L’association
des parents de l'élève assez différente phases,
La
portée de la décision prise,
Les
modalités de suivi de l'élève.
Liste
des questions :
Qu’est-ce
que l'autonomie financière de l'établissement ?
Gestion
du patrimoine mobilier ?
Qu'est-ce
qu'un acte administratif ?
Que
sont les ressources affectées ?
Qu'est-ce
qu'un service spécial ? Quelles en sont les caractéristiques ?
Qu'est-ce
qu'une deuxième section ? (Exploitation)
Qu’est-ce
que le J. 1 ?
Qu'est-ce
que la taxe d'apprentissage ?
Comment
analyser un tableau ?
Quels
sont les six principes budgétaires ?
Définir
les différents types de recettes et de dépenses (compressible, incompressible,
obligatoire)
Le
gestionnaire...
La
séparation ordonnateur -- comptable : qui fait quoi ? Comment ?
L'engagement...
La
liquidation...
L'ordonnance...
La
prise en charge...
Le
paiement -- recouvrement (obligations)
Le
contentieux (recettes)
Les
cinq phases de la dépense, les quatre phases de la recette...
Le
calendrier...
Le
budget (définition) ; la structuration du budget...
Ouverture
de crédit...
Conditions
de perception et d'utilisation de la taxe d'apprentissage.
Le
service spécial de l'enseignement technique : caractéristiques, recettes, dépenses.
Vous
êtes directeur adjoint chargé de la SEGPA d'un collège.
Le
15 octobre, vous réunissez les enseignants de la SEGPA afin de leur expliquer
les points suivants, dans le cadre de la préparation budgétaire.
Définition
du budget ;
Élaboration
du budget :
Calendrier
;
Type
de ressources et de dépenses du budget de la SEGPA.
Structure
du budget de la SEGPA, sa place dans celui du collège ;
Les
modifications ultérieures possibles du budget.
Le
comptable public dans un EPLE (nomination, au rôle, responsabilité)
Nouvellement
nommé dans le collège ou vous êtes directeur adjoint de SEGPA, le chef d'établissement
vous demande de lui faire une note résumant les caractéristiques budgétaires
de la SEGPA (caractéristiques, ressources, dépenses)
Les
grands principes budgétaires et leur application aux EPLE.
Comment
exécute-t-on une dépense dans un EPLE ?
Vous
aborderez successivement les points suivants :
Les
responsables ;
Les
différentes phases ;
Les
exceptions.
La
structure d’un budget d’EPLE,
les recettes, les dépenses.
Vous
énumérerez en les justifiant les informations qu'un directeur doit rassembler
afin de préparer le budget prévisionnel d'un établissement social ou médico-social
et vous détaillerez les principaux éléments composant le document budgétaire
qui sera déposé aux autorités de tutelle.
Lors
de la préparation d'un budget d'un établissement médico-social à prix de
journée, le directeur doit rassembler certains éléments chiffrés pour l'année
suivante.
Présentez-les,
et évoquez en expliquant le mode de calcul du prix de journée.
Déterminez
le mode de fixation du prix de journée d'un établissement médico éducatif en
évoquant les différentes étapes dans le calendrier de travail du directeur d'établissement.
Déterminez
le contenu des différentes sections du budget prévisionnel d'un établissement
médico éducatif. Préciser les documents qui doivent être annexés aux prévisions
annuelles de dépenses et de recettes soumises à l'approbation des autorités
de tarification.
Le
calendrier budgétaire.
La
procédure contentieuse.
L’élaboration
du budget prévisionnel d'un établissement du secteur sanitaire social ou médico-social
exige que le directeur rassemble, au préalable, des informations internes, des
informations externes.
Précisez
la nature de chacune d'elles et analysez brièvement leur incidence sur le
budget en préparation.
La
détermination du tarif journalier, élément de collecte des ressources d'un établissement
à caractère social ou médico-social résulte d'un calcul et d'une procédure
spécifique dont vous présenterez les aspects essentiels.
Déterminez
le calendrier d'un directeur d'établissement médico éducatif privé en ce qui
concerne l'élaboration du budget prévisionnel et du compte administratif.
Vous
rappellerez les principales dispositions réglementaires en la matière.
Déterminez
le contenu des différentes sections d'un budget prévisionnel d'un établissement
médico éducatif. Précisez les documents qui doivent être annexés aux prévisions
annuelles de dépenses et de recettes soumises à l'approbation des autorités
de tarification.
Déterminez
le mode de fixation du prix de journée d'un établissement médico éducatif en
évoquant les différentes étapes dans le calendrier de travail du directeur d'établissement.
Pour
élaborer le budget prévisionnel d'un établissement du secteur médico éducatif,
le directeur doit rassembler certaines informations internes et externes.
Indiquez
la nature de chacune d'elles et précisait incidence sur le budget à établir.
Lors
de la préparation du budget d'un établissement médico-social à prix de journée,
le directeur doit rassembler certains éléments chiffrés pour l'année
suivante.
Présentez-les,
et évoquez en expliquant le mode de calcul du prix de journée.
Lors
de la préparation du budget d'un établissement médico-social à prix de journée,
le directeur dispose des éléments chiffrés suivants pour l'année N :
Activité
des trois derniers exercices :
Journées
réalisées :
N-3
: 10 100
N-2
: 9850
N-1
: 10 050
Résultat
global excédentaire de N-2 : 120 000
Prévision
pour N. :
Achats
: 500 000
Services
extérieurs : 700 000
Autres
services extérieurs : 200 000
Impôts
et taxes : 400 000
Salaires
et charge de personnel 4 200 000
Frais
de sièges : 60 000
Dotations
aux comptes d'amortissement : 130 000
Repas
servis au personnel : 45 000
Participations
des familles à transfert : 25 000
Investissements
nouveaux : 110 000
Quels
seront le montant des charges nettes, le prix de revient journalier, le prix de
journée moyen proposé par le directeur pour l'année N. en détaillant,
expliquant et justifiant vos calculs ?
Quelles
seraient les variations de ses valeurs si le résultat de N-2 était un déficit
de 120 000 FF ?
Le
budget d'un établissement médico éducatif :
Son
contenu,
Les
différentes étapes, de la préparation au contentieux.
L'élaboration
du budget prévisionnel d'un établissement médico-social exige que le
directeur rassemble un certain nombre d'éléments.
Présentez-les
en indiquant leur incidence dans le budget.
Expliquez
ensuite le mode de calcul du prix de journée.
Présentez
les éléments que le directeur doit rassembler au moment de l'élaboration du
budget prévisionnel d'un établissement médico-social et indiquez leur
incidence dans le budget.
Expliquez
ensuite également ce qui différencie le prix de journée en définissant ce
qui le compose.
Vous
indiquerez également ce qui différencie le prix de journée moyen et le prix
de journée appliqué pour la facturation des frais de séjour des jeunes dans
un tel établissement.
Le
directeur d'un établissement médico-social doit préparer le budget prévisionnel
pour l'année N+1.
Quels
sont les éléments qu'il doit rassembler pour construire ce budget ?
Indiquez
les différentes étapes la préparation du budget à la réception de l'arrêté
de tarification.
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LE CONTRAT DE SEJOUR - INTERVENTION DE Mr BAUDURET LE 18/01/04 |
Le contrat de séjour ou le document individuel de prise en charge. Ce texte n’est sorti. Il est passé au Conseil d’Etat qui a estimé que nous n’avions pas assez modulé le contrat de séjour ou le document individuel de prise en charge parce-que la loi disait que le contrat de séjour était variable selon les catégories d’établissement ou de personnes accueillies, et le document de prise en charge aussi..
Il faut savoir que le contrat de séjour est quelque chose qui a été inventé par les établissements hébergeant des personnes âgées et dans le secteur commercial. Comme c’est la personne âgée qui acquitte son hébergement, le contrat de séjour était essentiellement un contrat des coûts des prestations. C’est-à-dire les établissements qui relevaient d’une loi de 1990, établissements commerciaux, ont mis en place un système de prix et si ce prix est abusif et s’il dépasse un taux d’évolution qui est fixé par Bercy, des services de la DDGCRF, met en place un régime de sanctions en disant vos prix sont abusifs.
L’idée du contrat de séjour est partie du secteur commercial des personnes âgées.
Une loi de 1998, qui a mis en place la prestation spécifique dépendance devenue APA (allocation personnalisée d’autonomie), a généralisé le contrat de séjour à tout le champ des établissements pour personnes âgées. Et c’est la loi 2002-2 qui généralise un dispositif contractuel à l’ensemble des établissements et services sociaux et médico-sociaux.
Selon les cas :
- contrat de séjour ou document individuel de prise en charge.
- Contenu du contrat : objectifs et nature de la prise en charge
- Détail et nature des prestations offerte et du coût prévisionnel ( on a souhaité que le coût soit toujours indiqué dans les contrats, y compris quand la personne est entièrement solvabilisée, elle va par exemple émargée à la CTP, à l’AAH, pour les adultes, à l’AES pour les enfants …. C’est pédagogique d’expliquer quand on passe un contrat combien la personne coûte à la société, ce n’est pas pour la culpabiliser mais c’est pour la responsabiliser.
Le contenu minimal est fixé par décret en Conseil d’Etat selon les catégories d’établissement ou de personnes accueillies stipule précisément la loi.
Le contrat de séjour est obligatoire s’il y a séjour, séjour cela veut dire prise en charge dans un lieu fixe, et si ce séjour prévisionnel est supérieur à deux mois.
Ce contrat de séjour est fixé dans le mois qui suit l’admission.( Il faut que la personne connaisse un peu l’établissement et que l’établissement connaisse un peu la personne pour arriver à contracter).
Le contrat est élaboré lorsque l’on a élaboré une prise en charge, un protocole de prise en charge avec la participation des intéressés.
Il y a un document individuel de prise en charge :
- si le séjour est < à deux mois
- s’il n’y a aucun séjour [SESSAD, SSIAD (Services de Soins Infirmiers A Domicile), bientôt les SAMSAD (Services d’Accompagnements Sociaux pour Adultes Handicapés)]
- Etablissements PJJ car c’est le juge qui prescrit le placement de l’enfant dans une institution. Comme l’enfant n’a pas le choix et la famille n’ont plu d’ailleurs, la contractualisation reste quand même difficile.
Le contrat de séjour relève du droit général des contrats tels qu’on les trouve dans le Code Civil.
Mais le document individuel de prise en charge, dont le contenu n’est pas très loin de celui du contrat, les deux détaillent les prestations délivrées aux personnes, le premier est signé, le second ne l’est pas. Mais la loi prévoit la possibilité de la parapher, ce qui veut dire en droit civil que, du fait qu’il soit paraphé, le DIPS peut s’apparenter à un quasi contrat.
Dans la théorie des contrats, il y a des contrats purs et durs et la forme dégradée des contrats qui s’appellent les quasi-contrats. Mais qui ne comportent pas quand même les mêmes réalités juridiques lorsqu’il y a conflit ou quand les partenaires ne respectent pas le dispositif. Il est clair qu’un contrat non respecté aura des effets juridiques supérieurs à celui d’un DIPS non respecté.
Le CS et DIPS doivent être actualisés chaque année au minimum, les potentialités des usagers pouvant évoluer.
Ce décret est un décret simple qui a été soumis à l’avis du Conseil d’Etat.
Il y a deux types de décrets :
. les décrets en Conseil d’Etat, vous êtes obligés d’avoir l’avis du Conseil d’Etat. Un décret en Conseil d’Etat est la copropriété du gouvernement et du Conseil d’Etat.
Si on n’est pas d’accord avec l’avis du Conseil d’ Etat, on est obligé d’écrire une note de divergence. On est obligé de demander au Secrétaire général du gouvernement à Matignon, qui est l’administration du Premier Ministre, de changer
. le décret simple :
. si on est sûr de son coup, on soumet directement le décret au Conseil d’Etat pour avis, c’est un simple avis.
Nous l’avons soumis à l’avis du Conseil d’Etat car il nous semblait que ce n’était pas un décret simple. Le Conseil d’Etat nous a répondu, la loi nous oblige à moduler la nature du CS ou du DIPC selon les catégories d’établissement ou de bénéficiaires. Vous vous contentez de dire quels sont les cas où il y CS, quels sont les cas où il y a DIPC, vous ne modulez pas assez.
Le Conseil d’Etat n’a pas complètement tort, nous avons passé outre et nous avons mis notre décret quand même à signature.
Le conseiller de Mr FILLON est aussi Conseiller d’Etat.
Le texte a été envoyé au secrétariat du gouvernement pour savoir s’ils avaient assez modulé ou pas assez modulé.
Si le Secrétaire Général du Gouvernement estime que le décret:
- est assez modulé, il sortira d’ici février même s’il ne colle pas parfaitement à la loi / diversité des établissements
- n’est pas assez modulé. Il faudra refaire la copie, il ne sortira pas avant l’été.
C’est vraiment gênant car c’est un des outils centraux du dispositif.
Echange :
Dans le contrat de séjour, il peut y avoir une dimension d’adhésion minimale. Il y a un projet d’établissement ou service qui fait que quand même il y a en gros un certain nombre de spécificités d’établissement.
Par exemple, un établissement accueille des autistes et il est fondé sur une éducation structurée de type méthode titch, si c’est ce qui fait la spécificité de l’établissement. Dans le cas où l’usager ou sa famille ne veut entendre parler de cette méthode, il ne peut venir dans l’établissement.
C’est vrai que quelque part le contrat a une dimension d’adhésion sur certains grands principes, il n’empêche qu’il n’est pas un simple contrat d’adhésion dans la mesure où, par exemple, vous allez définir un projet de prise en charge qui va dire que l’enfant va avoir besoin de trois rééducations en psychomotricité dans la semaine, l’autre une seule.
La loi n’est pas toujours parfaite car même s’il n’est pas fait mention du projet individualisé, le contrat de séjour c’est celui qui « met en musique le projet individualisé, qui le formalise et qui le contractualise ». Le contrat de séjour est la mise en œuvre du projet individualisé mais c’est aussi les modalités de coûts,
Une des difficultés que l’on a de définir des règles pour définir des établissements aussi différents les uns des autres (établissement accueillant les jeunes de la protection de la jeunesse, des personnes âgées, des handicapés et parmi eux de grandes différences…).
On définit des règles communes pour un archipel d’établissement ou de service qui sont quand même très différents.
L’idée c’est qu’un bon établissement n’a pas besoin de la loi pour mettre en œuvre le droit des usagers, ils n’ont pas attendu la loi.