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Donc, en Suisse, des Genevoix, dans la traditions universitaire qui leur est propre, offrent un site ouvert au débat d'idées.
L'adresse : www.contrepointphilosophique.ch . Actuellement un texte sur la psychogenèse des nombres, pour les piagétiens ou les anti-piagets ou les néo-piagétiens ou les néocalédonniens ou les pro-machin-chose, au choix!
Un autre sur l'évaluation en psychométrie, pour ne pas penser le problème ; voilà qui va plaire au potes de Rased !
Et tout les autres textes qui vous fâchent vos amis à la fin des repas.

Jean-Pierre


Emmanuel Davidenkoff est le journaliste chargé de l'éducation à Libé, il a une vision éclairée sur le grand débat, voici son article paru le 17 novembre :

Avaries de pilotage à l'Education nationale avant le «grand débat»
Alors que son ministère est en pleine déprime, Luc Ferry doit lancer aujourd'hui son chantier de réflexion sur l'avenir de l'école.

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Pascale Poncelet :

elle réalise  un site très riche qui porte sur les troubles déficitaires de l'attention. il y a une foule d'informations  très utiles pour comprendre certains de nos élèves concernés par cela :

users.pandora.be/scarlett/

 


Ce n'est pas un professionnel de l'éducation 

ou du handicap mais comme Yann Arthus Bertrand fait de magnifiques photos et qu'il a un grand  respect pour la nature et pour les hommes, c'est bien agréable d'aller voir son travail 

www.yannarthusbertrand.com


Makarenko 

dans les années 30 en URSS, il prend la charge de l'accueil, de l'encadrement et de l'éducation d'enfants et d'adolescents abandonnés, orphelins, déracinés. Sa pédagogie est marquée par la volonté de recréer chez ces enfants des conduites sociales positives au sein d'un groupe considéré comme cadre structurant d'éducation, un directeur d'IR en quelque sorte. 

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Jacques Nimier 

est mathématicien et psychologue, son site s'intitule  : "Les facteurs humains dans l'enseignement et la formation d'adultes" c'est très riche.

perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/ 

  Pour vos prochaines vacances, 

Vincent vous propose un séjour en Roumanie : l'association Curtisoara Redon vous accueille dans son gîte. Celui-ci jouxte l'école maternelle, au cœur du village, sur les premières hauteurs de la colline...

www.amitie-partage.org/org/annuaire
/annuaire_fiche.asp?numasso=4


Eirick PRAIRAT  

a enseigné plusieurs années à l’IUFM de Lorraine où il a dirigé le Groupe d’Etude des Conditions et Processus d’Apprentissage et de Socialisation (GECPAS). Il anime avec talent des conférences pédagogiques sur le thème de la violence.  Il est aujourd’hui Professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Nancy 2.  

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Daniel Calin  

il a eu des soucis avec son  site. Mais tout est rentré dans l'ordre. Il est désormais hébergé par free et par Epplug  "les éleveurs de pingoins picards" et il nous a référencé dans sa page "sites d'enseignants".  calin.epplug.org/#som  ou  daniel.calin.free.fr/ 


Tomkiewicz a écrit : " Si quelqu'un avait eu l'idée de me demander pourquoi je travaille avec des adolescents, j'aurais pu répondre : c'est parce que je les aime. Il n'était pas question d'avouer aux autres ou à moi-même une vérité que j'ai mis des années à oser regarder en face : je travaille avec des adolescents parce qu'on m'a volé mon adolescence … L'expression peut paraître abusive. On a toujours une adolescence, bien sûr : disons que la mienne, entre les murs rouges du ghetto de Varsovie et les barbelés de Bergen-Belsen, n'a pas été tout à fait normale. "

www.kannerschlass.lu/tomkiewicz/

www.cam.org/~agidd/tomkiewicz.htm

 

une citation de Hannah Arendt :

« Puisque l’autorité requiert toujours l’obéissance, on la prend souvent pour une forme de pouvoir ou de violence. Pourtant, l’autorité exclut l’usage de moyens extérieurs de coercition ; là où la force est employée, l’autorité proprement dite a échoué. L’autorité, d’autre part, est incompatible avec la persuasion qui présuppose l’égalité et opère par un processus d’argumentation. Là où on a recours à des arguments, l’autorité est laissée de côté. Face à l’ordre égalitaire de la persuasion se tient l’ordre autoritaire qui est toujours hiérarchique. S’il faut vraiment définir l’autorité, alors ce doit être en l’opposant à la fois à la contrainte par force et à la persuasion par arguments. (La relation autoritaire entre celui qui commande et celui qui obéit ne repose ni sur une raison commune, ni sur le pouvoir de celui qui commande ; ce qu’ils ont en commun, c’est la hiérarchie elle-même, dont chacun reconnaît la justesse et la légitimité, et où tous deux ont d’avance leur place fixée.)» 

Qu’est ce que  l’autorité in La crise de la culture Gallimard, Coll. Idées, 1972 (p. 122)

 

Note de lecture :  Eirick Prairat(1997) La sanction : petites méditations à l’usage des éducateurs. 1997

à propos de la violence à l'école :

L’expérience des communautés scolaires de Hambourg a définitivement scellé l’échec des pédagogies de l’abstention. La question n’est donc plus de savoir s’il faut sanctionner mais comment sanctionner. Il faut bannir l’emportement et la colère. L’homme emporté ne punit pas, il se venge.

Il faut l’énonciation de ce au nom de quoi on punit. En énonçant les lois, le magister indique une instance qui lui est extérieure et qui vaut pour tous. La punition n’est plus le caprice du prince. Il faut une sanction proportionnée à la faute. C’est une règle élémentaire de justice rétributive. La punition analogique, dérivée de la peine du Talion, a été une forme punitive très prisée dans les petites écoles car elle tend à établir une correspondance symbolique immédiate entre la nature de la faute et celle de la punition. Il faut tendre vers la modération. Quoi qu’il en soit de la réalité effective, on peut dire que la tradition philosophico-pédagogique, dans son ensemble et dans ses intentions, s’est ralliée à la proposition montaniste d’une « sévère douceur » (attitude qui n’excluait pas, le cas échéant, le recours à la manière forte).

Quelles fins poursuit la sanction éducative ?

 Une fin psychologique. Réconcilier un sujet divisé. Que la sanction soit proportionnelle à la faute, cela s’entend et nul ne le contestera, mais, qu’elle soit le parfait symétrique de celle-ci, cela n’est guère souhaitable. La sanction n’est pas une contre-violence censée annuler une violence première, mais, un coup d’arrêt pour rompre avec la spirale du faire mal/se faire mal.

 Une fin éthique. C’est aider, à un moment donné, un sujet singulier à advenir. Elle est un moyen de promouvoir l’émergence de la liberté en imputant, à un sujet, les conséquences de ses actes. Celui qui a commis la faute n’aura peut-être pas agi de son plein gré, il aura peut-être été le jouet de l’influence de son entourage ou, simplement, de ses impulsions.. Mais, le fait de lui attribuer la responsabilité de ses actes le mettra, en quelque sorte, en situation de s’interroger progressivement sur ceux-ci et d’en être, de plus en plus, le véritable auteur.

 Une fin politique. C’est réhabiliter, l’instance de la loi, garante du vivre ensemble. La sanction vise donc à rappeler la primauté de la loi et non la prééminence du maître. Une sanction, qui se prétend éducative, ne peut être utilisée comme une stratégie de réactivation du pouvoir magistral, elle ne peut que réaffirmer la centralité de la loi.

Éduquer, c’est tendre à limiter, autant que faire se peut, le recours à la sanction, en faisant, de l’espace éducatif, un espace privilégié pour accéder à l’ordre de la parole et de la raison. Ceci étant, il subsistera toujours des moments de crise et de tension, des situations-limites qu’il faudra bien savoir traiter au mieux des intérêts du groupe et de l’enfant concerné. 

(voir aussi http://www.chez.com/cpereu/Ressources/FichesLecture/FicheLecture6.htm )

Ouvrages publiés

Eduquer et punir. Généalogie du discours psychologique. Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1994 (épuisé).

La sanction, petites méditations à l’usage des éducateurs. Paris, L’Harmattan, 1997, préface de Ph. Meirieu, 6e éd. décembre 2001.

Penser la sanction, les grands textes. Paris, L’Harmattan, 1999, 2e éd. février 2000.

Ecole en débat, école en devenir. En coll. avec P.-A. Dupuis. Paris, L’Harmattan 2000, 2e éd. octobre 2001.

Sanction et socialisation. Idées, résultats et problèmes. Paris, PUF 2001, 2e éd. octobre 2002.

Questions de discipline. Editions Erès, collection Trames, 2002.

 « En dix années d’enseignement en IUFM, les jeunes professeurs n’ont cessé de m’interroger sur la manière de conduire la classe, sur l’autorité, la contrainte, la discipline, les sanctions … Au fil des années, j’ai eu le sentiment que leurs questions devenaient de plus en plus pressantes.

Cet ouvrage n’est pas une réponse aux mille et une questions qui m’ont été adressées mais une suggestion, mieux, une proposition de travail. Et comme la discipline n’est pas seulement affaire de techniques et d’organisation mais aussi de posture et de place, on peut dire de ce petit livre, qu’il s’adresse  à tout éducateur soucieux de réfléchir sur le sens du travail éducatif .» E.P. 

Anton Séménovitch Makarenko

L'œuvre de Makarenko se réalise dans un contexte particulièrement tragique : son pays, l'ex-Union-Soviétique connaît les drames de la révolution.
Makarenko, éducateur, prend la charge de l'accueil, de l'encadrement et de l'éducation d'enfants et d'adolescents abandonnés, orphelins, déracinés. Sa pédagogie sera marquée par la volonté de recréer chez ces enfants des conduites sociales positives au sein d'un groupe considéré comme cadre structurant d'éducation.

Les conceptions éducatives de Makarenko visent à faire de l'homme un membre à part entière de la collectivité dans laquelle il est appelé à vivre, et l'organisation globale de la vie est envisagée à partir d'une pédagogie du travail caractérisant l'éducation et visant l'émancipation de l'individu. Makarenko considère alors que les buts de la collectivité d'enfants sont ceux de la collectivité nationale. Aussi, propose-t-il d'associer les élèves à des travaux réels, productifs, utiles au développement de la société.

Sa démarche s'inscrit dans le mouvement d'éducation nouvelle favorable à la pratique de travaux manuels et à la liaison entre l'école et la vie; elle inspirera différents courants de pensée pédagogique, notamment en France, le mouvement Freinet.

Le maître ne s'oppose pas au désir de l'élève et la joie est un thème essentiel dans la pensée de Makarenko. Il s'agit de la joie présente et partagée. L'intervention du maître est nécessaire pour partir de satisfactions parfois frustres et parvenir à une joie de toute la communauté qui trouve son expression dans un effort et un succès collectifs.
De même, le maître ne s'oppose pas à la liberté de l'élève, il organise la collectivité afin de renforcer la vie personnelle et l'autonomie des jeunes. Mais, c'est le collectif qui commande, grâce à la maîtrise de soi à laquelle chaque membre est parvenu. La discipline tient une large place dans l'action du maître, et Makarenko disait: "qu'enseigner sans punition lui était impossible".

lire aussi http://www.unifr.ch/ipg/UT_PERRAULT/WTPROJ99/product/expos/Makarenko/index.htm

et http://www.silapedagogie.com/makarenko.htm

Cette fois, promis juré, le «grand débat national sur l'avenir de l'école» commence. Le vrai, celui sur le terrain, avec «15 000 débats dans toute la France» jusqu'au 17 janvier. Luc Ferry va même l'inaugurer devant 500 chefs d'établissement, aujourd'hui à Lille. Oublié son peu d'empressement, l'an passé, à lancer ledit débat. Oublié l'épisode tragi-comique de la Lettre à tous ceux qui aiment l'école, pourtant censée ouvrir le débat au printemps dernier. Mais rien ne dit que le vrai «grand débat» relancera un «mam mouth» qui hésite aujourd'hui entre anesthésie et déprime.

Car l'école a le blues, et ça se voit. Les plus anciens cadres du ministère avouent même «ne pas avoir le souvenir d'une telle atonie». Des téléphones muets. Des rapports commandés dans des délais improbables et ne faisant pas même l'objet d'un accusé de réception. Des réunions annulées, reportées, déplacées. Un cabinet prenant des vacances à quelques jours de la présentation du budget à l'Assemblée, en pleins préparatifs du «grand débat». Des noms d'oiseaux volant plus bas que jamais entre les deux côtés de la rue de Grenelle (Ferry et Darcos). Un proche conseiller de Luc Ferry dézinguant la politique de son patron devant une brochette d'inspecteurs généraux, à la rentrée, avant d'être lui-même nommé inspecteur général, le lendemain. Des rumeurs en pagaille sur les parachutes que se prépareraient les membres des cabinets (un beau poste vient d'être créé, celui de coordonnateur des inspections générales, aussi bien payé que recteur de Paris). Une absence inédite de «perspective politique», avouée par les entourages mêmes des deux ministres. Qui ajoutent : «La seule ligne, c'est "on étouffe tout ce qui fâche"».

Qui pilote pendant ce temps ? Selon les uns, personne. «Les directeurs d'administration attendent, les recteurs s'enferment dans leurs académies», selon un inspecteur général. Selon les autres, l'administration, qui aurait tout intérêt à ce défaut de pilotage : «Cela légitime sa prise de pouvoir», explique un spécialiste des arcanes de la rue de Grenelle. Le fonctionnement naturel de l'Education nationale rend possible une telle prise de pouvoir : les directeurs d'administration, comme les recteurs, ont une réelle marge de manoeuvre technique.

Petits papiers. Ils s'en empareraient avec d'autant plus de facilité que, dès l'origine, Luc Ferry souffre d'un handicap majeur : ses réseaux à l'Education nationale sont très lâches. Il s'appuie essentiellement sur l'Inspection générale, corps dont sont issus les acteurs clés de son cabinet (Alain Boissinot, Thierry Bossard...). Mais nul n'ignore que toutes les nominations importantes passent aujourd'hui par le bureau de Maurice Quenet, recteur de l'académie de Paris, et, dans une moindre mesure, par Matignon. «Pour être recteur, il faut être juriste, poitevin ou administrateur de la ville de Paris. Et dans les petits papiers de Quenet», décode un habitué.

Méthodes. Ce déplacement des pôles de pouvoir se nourrit du talent de Luc Ferry pour brouiller les pistes. Il insiste pesamment, à son arrivée, sur sa bonne entente avec Darcos, qui ne tiendra guère. Il promet qu'il ne croit pas aux grandes réformes et brocarde les ministres qui veulent laisser leur nom à une loi avant de lancer un «grand débat» censé déboucher sur... une loi d'orientation, la première depuis 1989. Il plaide pour le retour des méthodes d'enseignement traditionnelles, alors que les nouveaux program mes du primaire, qu'il a soutenus quand il était président du Conseil national des programmes, proposent une approche plus moderne.

Sans parler des petites gaffes sans conséquence immédiate qui nourrissent la chronique du ministère, outre les apparitions récurrentes de l'épouse de Luc Ferry dans des cénacles où on ne l'attend pas (récemment encore, lors du Conseil supérieur de l'éducation).

Dans ce contexte, le «grand débat» apparaît à nombre de cadres de l'Education comme une vaste opération de diversion. «Il a été conçu pour sauver le soldat Ferry et entrer dans un tunnel... dont on ne sait ni quand ni comment on en sortira», confie un conseiller du ministère. «La façon même d'organiser le débat constitue un discrédit du politique. Conçu comme il l'est, le débat cantonne au silence médiatique», constate un autre. De fait, Luc Ferry décommande conférences de presse sur déjeuners de presse (vendredi dernier, sur les «dérives communautaires» ; mercredi prochain, pour l'ouverture du Salon de l'éducation).

«Loi écrite». Ce flou alimente les craintes du terrain. Chargés d'organiser le débat dans le primaire, plusieurs inspecteurs de l'Education nationale s'inquiètent : «On doit trouver une salle, un animateur et se taire. Enthousiasmant ! De toute façon, je pense que la loi est écrite et que le débat est fait pour la justifier», analyse l'un d'eux. Un autre, encore plus formel : «Beaucoup de questions posées dans le cadre du débat suggèrent déjà des réponses.» Faire appel à de forts caractères comme Claude Thélot et Christian Forestier pour monter au front sur le «grand débat» ne servirait ainsi qu'à «remplir le vide».

Et à sauver le soldat Ferry ? Pour cet inspecteur général, «Ferry est finalement le meilleur moyen que la droite a trouvé pour casser l'Education nationale ! Il prend des coups, il assume des suppressions de postes et il reste ! Pourquoi s'en priver ?» Un cadre du ministère, sur la même ligne : «Ils ne sont pas revenus de s'en être sortis. Ils se disent : "Moins on bouge, mieux ça se passe." Alors Ferry peut bien faire le mandat en entier : grillé pour grillé. Et puis ils auront du mal à trouver un ministre prêt à se sacrifier.»

L'indice absolu de l'atonie actuelle est relevé par un cadre du ministère : «Depuis un mois, même le Canard enchaîné fiche la paix à Ferry, à Marie-Caroline et à leur chien, c'est dire !» Pour vivre heureux, vivons caché.